Vous avez déjà entendu des termes tels que CPM, CPA, CPMC, RevShare, Capping ou encore RPM, CPC, Pass-back et vous vous y perdez ? 

Voici un petit lexique pour vous remettre à la page !

Le CPM, c’est quoi ? 

CPM, c’est l’acronyme de « Coût pour mille ». Oui mais mille quoi ?
On parle ici d’affichages. Vous payez (ou êtes payés) x euros pour 1000 affichages (Prix au CPM)

Par exemple, si vous êtes payé 5€ CPM, comprenez que la régie vous versera 5€ à chaque fois que sa publicité sera affichée 1000 fois.
Si vous êtes annonceur, alors vous devrez payer 5€ à chaque fois que la régie affichera votre publicité 1000 fois.

Et le CPC / CPMC ? 

Le CPMC est l’acronyme de « Coût pour mille clics ». Il englobe alors le CPC (Coût par clic).
Plus simplement : CPMC = 1000 x CPC.

Par exemple, si vous êtes payé 10€ CPMC, alors votre CPC sera de 0.01€

Mais le CPA alors ? 

Le CPA , acronyme de « Cost Per Action » est le modèle le plus sûr pour l’annonceur qui veut transformer sa visite en action : il permet de payer pour une action.
On retrouve souvent dans les CPA les remplissages de formulaire, les téléchargements d’applications / logiciels et les ventes de produits.

Le CPA moyen en vente est de 7% : vous touchez 7% du panier du client que vous avez envoyé sur le site de votre annonceur (ou vous donnez 7% de votre vente à votre éditeur)
Pour les formulaire, aucune moyenne n’est réaliste au niveau du pourcentage. Plus le formulaire est long, plus la rémunération est importante (allant jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour des formulaire type « rachat de crédit »)

L’exemple le plus connu en CPA : les coupons de réduction.

A ce niveau, retenez que la plupart des régies fonctionnent avec ces trois types de rémunération : 

Le CPM qui vous permet de payer des affichages
Le CPC qui vous permet de payer des clics
Le CPA qui vous permet de payer à l’action

On peut alors calculer un indicateur important : le RPM (revenu pour 1000) et le RPMG (RPM Global) : c’est ce que gagne le site au total pour 1000 visiteurs.

Le calcul : ((Total des gains CPM + CPC + CPA)  / Total des visites) x 1000

Accrochez-vous, nous rentrons dans les détails !

Le capping ? Oui ? 

Le capping est une notion très importante dans une campagne publicitaire. Que vous soyez l’annonceur ou l’éditeur, le capping n’est jamais à négliger.
Pour faire simple, le capping représente le nombre de fois où une personne unique (une adresse IP unique) pourra voir la publicité par jour.

A titre d’exemple, un capping 2 permettra d’afficher 2 fois la publicité par jour par IP unique. A l’inverse, une campagne non cappée sera toujours visible sur votre site.

Les interstitiels sont souvent des campagnes cappées 1 afin de ne pas faire obstacle à l’expérience utilisateur.

RevShare ? Aidez-moi !

Le revshare est une notion qui ne concerne que l’éditeur et non l’annonceur. C’est la division du revenu entre vous et la régie.

A titre d’exemple : Si l’annonceur paye 10€ CPM pour une campagne et que le revshare est de 50/50 avec la régie : vous touchez alors 5€ et la régie en touchera 5€ aussi.

Les 5€ que vous touchez sont alors appelés « revenues net éditeur ».

C’est un point très important et souvent négociable avec les régies.

Le fill rate ? Heu…

Le fill rate est une notion qui ne concerne aussi que l’éditeur : c’est le taux d’impression pris en compte par la régie.

Parce que ce serait trop simple, les régies ne prennent que très rarement en compte 100% de votre inventaire (de vos pages vues).

Par exemple : une régie vous propose un CPM de 5€. Vous faite 100 000 pages vues par jour. Vous devriez gagner 500€ par jour.
Sauf que la notion de fill rate s’applique : la régie ne prend en compte que 10% des affichages. Vous avez gagner 50€.

Quelle différence entre fill rate et capping ?

Le capping est fixé d’avance par la régie et/ou par l’annonceur : il permet avant tout d’assurer une diffusion intelligente des annonces
Le Fill rate dépend d’une notion de budget de l’annonceur : les budgets sont répartis sur l’ensemble des éditeurs.

Pass-Back ? WTF ?

Le pass-back peut vous permettre de limiter les pertes d’inventaire dues aux différents capping & fill rate.

Le pass-back permet de déterminer un même emplacement pour plusieurs techno pub.

Ainsi, quand votre annonceur n°1 n’est plus en mesure de vous livrer des campagnes, l’annonceur n°2 (celui qui est en pass-back) prendra le relais.

Il est aussi possible de créer des pass-back en fonction de la valeur du CPM / CPC / CPA proposé par l’annonceur et de privilégier ainsi l’annonceur qui paye le mieux. On parle alors de mise en concurrence d’un emplacement.

Si certaines notions sont encore floues, n’hésitez pas à me demander des précisions !

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